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Multi potentielles renaissances

Cette semaine j’ai retrouvé une vieille connaissance. Il s’appelle Jonathan.


Cette semaine j’ai retrouvé une vieille connaissance. Il s’appelle John.

Je dis “retrouvé” mais en fait je l’ai rencontré. L’évolution du PokéJohn, le même qui, il y a plus de 10 ans maintenant, me présentait humblement ses croquis entre deux explications métaphysiques.


Doté d’une singulière intelligence, l’apparent désordre de sa vie a quelque chose de profondément artistique. Armé d’un humour drôlement douteux, j’ai toujours admiré sa capacité d'inventer le concept du soleil dans une journée pluvieuse. Il fait partie des personnalités que les “pas assez” appellent les “trop”. Ses sens travaillent à plein régime, et lui donnent le pouvoir de percevoir le monde, tel que le ressent l’être vivant avec qui il entre en connexion. Caméléon personnifié il se synchronise pour mieux donner. Son énergie s’infiltre avec générosité dans mon champ d’information. Aucun de ses passages dans ma vie ne m’a jamais laissée tiède. Et je sais qu’il en va de même pour un grand nombre de personnes.



Par effet de contraste, le nombre d'âmes qui le connaît réellement est très restreint. Béni fardeau de l’ambigu sociable / introverti. Son insolente transparence ne sait prendre appui que sur la transparence absolue de l’autre.

Il assume l’enfant en lui offrant volontiers l’espace d'expérimenter la vie d’adulte. À l’heure où quelques-uns partent à la rencontre de leur enfant intérieur (coucou Valérie ! - il faut que je vous parle de Valérie), il est pour lui-même cet adulte qui permet à son enfant intérieur de grimper sur ses genoux et de s’emparer du volant, sourire extatique et déterminé aux lèvres.

Mobilisé, l’adulte en lui s’imagine être prêt à intervenir si la situation dégénère. Après tout, il réalise le rêve de ces gamins qui voudraient se réveiller dans le corps d’un grand pour qu’on ne lui dise plus jamais non.


Avant, l’enfant en lui faisait rire la petite fille en moi. Aujourd’hui la petite fille en moi se sent impressionnée et honorée de rencontrer une entité, qui a su faire de l’événement le plus déterminant de sa vie, un éblouissant saut quantique, embarquant au passage tout son écosystème. Fréquence vibratoire décuplée. Prodigieuse vision. Il est une icône parce qu’il se fout d’être une icône.

Si toutes les vies se valent, certains se donnent la peine d’en honorer la splendeur. Dans le sens du vent ou à contre-courant, ils en manifestent l’écrin idéal. Hermétiques aux injonctions, ils vivent. Et les observer suffit à insuffler au feu de nos volontés mourantes, l’intérêt d’ouvrir le coffre des trésors de nos existences.



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